Une relation fondatrice… dès le plus jeune âge
Dans de nombreux foyers, l’arrivée d’un chien est un événement marquant, notamment pour les enfants. Compagnon de jeux, confident, protecteur : le chien devient souvent bien plus qu’un animal de compagnie. Il est un partenaire de croissance, à la fois affectif et éducatif.
D’après le baromètre 2024 réalisé par CSA pour la Centrale Canine, 90 % des Français estiment que le chien sensibilise les enfants au bien-être animal. Mais ce n’est qu’un début : les bienfaits de cette cohabitation vont bien au-delà.
Une source d’apprentissage et d’empathie
La présence d’un chien permet à l’enfant d’expérimenter l’attention aux autres, la patience, la douceur et la responsabilité. Selon l’étude :
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84 % pensent que le chien aide à développer l’empathie ;
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83 % estiment qu’il responsabilise l’enfant via les tâches quotidiennes (nourrir, sortir, brosser…) ;
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83 % le voient comme un confident, silencieux mais apaisant.
En effet, un enfant peut se confier à son chien sans crainte de jugement, ce qui favorise son développement émotionnel.
Un rôle protecteur et sécurisant
Les enfants se sentent souvent plus rassurés en présence d’un chien. Qu’il s’agisse de surmonter une peur, d’affronter une situation nouvelle ou simplement de dormir plus sereinement, le chien agit comme un repère stable.
Pour 87 % des Français, le chien joue un rôle de protection auprès des enfants, tant sur le plan émotionnel que physique.
Un allié pour l’éducation… en douceur
Le chien, par sa constance, ses besoins et son langage corporel, pousse l’enfant à adapter ses comportements. Il apprend à observer, à comprendre les limites, à respecter les signaux.
Cette éducation par la relation permet à l’enfant de grandir avec des valeurs fortes : le respect du vivant, l’écoute, la responsabilité, la douceur.
Quel chien choisir pour une cohabitation avec un enfant ?
Tous les chiens peuvent vivre avec des enfants, à condition d’avoir été bien socialisés, éduqués et respectés. Cependant, certaines races sont reconnues pour leur tempérament particulièrement doux, patient et joueur, ce qui facilite les interactions avec les plus jeunes.
Parmi les races plébiscitées pour une vie de famille avec enfants, on retrouve :
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Le Golden Retriever et le Labrador : affectueux, calmes et protecteurs.
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Le Cavalier King Charles : petit, sociable et doux.
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Le Colley ou le Berger Australien : intelligents, attentifs et très proches de leur “troupeau familial”.
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Le Terre-Neuve ou le Bouvier Bernois : des géants tendres réputés pour leur tolérance.
Mais attention : chaque chien est un individu. Le plus important reste l’adéquation entre le tempérament du chien, le rythme de la famille, et la capacité des parents à encadrer les interactions. L’éducation du chien… mais aussi celle de l’enfant, sont clés pour une cohabitation harmonieuse. Retrouvez en cliquant ici l’ensemble des groupes de races de chiens pour trouver votre bonheur.
Un lien qui dure toute la vie
Grandir avec un chien laisse une empreinte durable. Cette relation peut aider l’enfant à gérer les émotions complexes, comme la tristesse, la frustration ou l’absence. Elle crée des souvenirs fondateurs et, souvent, une passion durable pour les animaux.
Pour un enfant, perdre son chien est souvent vécu comme un drame profond, sa première confrontation au deuil. Et ses réactions peuvent être aussi variées que déconcertantes.
Il faut savoir que l’enfant a tendance à s’identifier fortement à son chien. S’il meurt accidentellement, il peut craindre que la même chose lui arrive. S’il est euthanasié, même pour les meilleures raisons du monde, l’enfant peut ressentir une violence incompréhensible. Dans ce cas, il est souvent préférable d’adoucir les circonstances plutôt que de tout dévoiler crûment.
Le dialogue est la clé. L’enfant a besoin qu’on l’écoute, qu’on reconnaisse son chagrin sans le minimiser, qu’on l’autorise à pleurer, à poser des questions. Il aimera savoir où est “parti” son chien, qu’il n’est pas “perdu”. S’il est enterré, lui indiquer un lieu symbolique aide à faire son deuil. S’il s’est égaré, on peut lui dire qu’il a trouvé une nouvelle famille.
Ce moment peut aussi être l’occasion de parler de la mort avec des mots simples, et de renforcer les notions de sécurité si la perte est liée à un accident. Ne jamais mentir, mais toujours adapter le discours à son âge. Un enfant accompagné dans cette épreuve en sortira plus fort, avec une relation encore plus respectueuse à la vie animale.
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